Un orage, violent comme personne n’en avait jamais vu, s’abattit sur la ville en début de journée. L’océan agité par le vent semblait vouloir sortir de son lit, les vagues se fracassant de plus en plus violemment sur les côtes à mesure que les nuages assombrissaient le ciel. La pluie se fracassait sur les vitres des immeubles, la grêle se mêlant à la fête en s’écrasant sans distinction sur tout ce qui s’opposait à elle. The City by the Bay prenait des airs d’Apocalypse dès lors que la foudre s’abattit sur le premier arbre, allumant un feu que la pluie eut elle aussi du mal à éteindre. Si tout semblait inquiétant, il n’en restait pas moins pour les habitant de la Bay qu’il ne s’agissait que d’un orage, que d’une tempête parmi tant d’autres, cette dernière ayant sans doute le mérite de se distinguer par sa violence. Tous pensaient que le temps finirait par disperser les nuages, mais rien ne vient. Les heures défilèrent sans que le ciel ne décolère, la foudre frappant de plus en plus le sol, brisant le bitume sans la moindre logique. Ce n’était pas qu’un simple orage, pas quand les grondements du ciel pouvaient faire trembler la terre, pas quand on habitait une ville se situant au sommet d’une faille pouvant s’ouvrir à tout instant. La peur commença à se lire sur les visages lorsque la terre trembla sans discontinuer pendant plus de trente minutes.

La police et les pompier furent alors submergés d’appels, les plans d’évacuation tardant à se mettre en place en raison des sismologues qui assuraient que rien ne venait de la faille, que cet Enfer ne venait que du ciel. Juste du ciel. Mais aucun orage n’avait jamais causé autant de violence. Aucun orage n’avait jamais réussit à secouer le sol avec autant de rage.

La où les humains se noyaient, d’autres avaient déjà compris. Le ciel lui-même n’aurait jamais déversé tant de haine, le ciel lui même n’avait pas autant de colère à abattre sur les hommes. Quelque chose d’autre était en route.

Personne n'aurait cru possible un tel déchaînement de puissance. En milieu de soirée, les choses prirent une tournure dramatique. L’Hôpital Central de San Francisco se transforma en théâtre de l'horreur. Rapidement le bâtiment fut pris entre les flammes et la foudre et malgré une constitution solide, il ne tarda pas à s’effondrer sur lui-même. Le corps hospitalier fut alors débordé, entre l'évacuation des patients et victimes et la prise en charge des blessés, ils ne furent bientôt plus en mesure d'intervenir. Tous regardaient, impuissant, le bâtiment céder sous des tonnes de béton fragilisé. Pourtant, dans le chaos, il y avait une poignée d'êtres semblant lutter au cœur même de l’hôpital. Tous n'étaient pas d'accord sur la marche à suivre et quelques étrangers à leur discorde furent témoins d’événements pour le moins étonnant.

Sans pour autant comprendre ce qu'ils avaient vu, tous acceptèrent de se confier à Sam Evans, jeune journaliste en herbe. Il était question de discours incohérents, de lumière dans les mains. Les témoignages se recoupaient malgré l'évidente improbabilité des faits. En une nuit, le monde semblait tenir en ses mains l'une des plus grande révélation de son histoire, pourtant il n'en fut rien.

La fragilité du bâtiment avait fini par faire fuir toutes les personnes valides et lorsque les esprits ne furent plus échauffés par la panique, tous semblaient avoir disparu. Les témoignages n'étaient plus les mêmes, ils demeuraient vagues, mais il n'était plus question de la moindre étrangeté. Quant aux preuves qui avaient été collectées, toutes semblaient à présent difformes et sans la moindre véracité. Une brume s'était posée dans les esprits de chaque habitant de cette ville, une brume rendant la brutalité et le chaos de cette journée moins précis, moins impossible. Il demeurait juste les souvenirs d'une catastrophe étrange n'ayant frappé que la ville et uniquement cette dernière. Tous s'accordaient à dire que ce qu'il s'était passé ici n'avait aucune logique, mais personne n'avait à présent la moindre explication. Un orage avait frappé, cela resterait - peut-être - l'unique version des faits.



ᚖ San Francisco a été partiellement détruit, l'orage n'a toutefois pas frappé hors de la ville.

ᚖVers 21 heures, des explosions et du feu sortent du toit de l’Hôpital Central de San Francisco.

ᚖ Tout au long de la journée des événements étranges ont frappé la ville, entre autres des SMS d'inconnus, des disparitions et des dysfonctionnements d'affichage.

ᚖ Il y a eu d'énormes dégâts à l’Hôpital Central de San Francisco.

ᚖ Malgré des témoignages filmés et les caméras de surveillance, une amnésie générale semble avoir frappé la ville qui n'a plus que des vagues souvenirs.

ᚖ Les preuves de cette nuit disparaissent peu-à-peu.

ᚖ Il y a eut plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés.




ᚖ Les Traqueurs et Humains n'auront aucun souvenir fiable de cette soirée. Seul des bribes ou des vagues impressions de déjà-vu pourront persister.

ᚖ Les Traqueurs, Occultistes, Altérés et Humains à don ont vu leur puissance augmenter. Cela se traduira par le gain d'un niveau de puissance.

ᚖ Plusieurs Occultistes ont été clairement identifiés lors de l’événement. Adaline M. Coleman et Enora A. de Montaignan en ayant clairement utilisé leurs pouvoirs ou révélé l'existence du surnaturel devant des mortels. Nolen Y. Xiao en ayant été pris en photo. Vous pourrez tous trois être sollicités par le Staff lors de prochains événements comme ce fut le cas pour Alex Evans.

ᚖ Les deux Occultistes à l'origine de ce carnage n'ayant pas été neutralisés, ils sont donc toujours dans la nature.

ᚖ L'un des Occultistes est à l'origine de l'amnésie générale ainsi que de la disparition progressive des preuves.

ᚖ Grâce à Adaline M. Coleman, Maryse E. Jones - PNJ à la tête des Traqueurs - a été neutralisée, les Traqueurs se retrouvent momentanément sans directeur de l'institut.

ᚖ Samuel E. Evans - PNJ à la tête de Trustme it's true - possède des preuves corrompues de ce qu'il s'est passé à l’hôpital.