Félicitation à Ada et Morgan

Depuis la diffusion d'une vidéo montrant un homme faisant de la lumière avec ses mains se faire tuer par un autre avec un poignard, le monde s'interroge. Existe-t-il autre chose que des hommes sur terre ?
 
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 lonely hearts club (jessie)

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Posté le Mar 8 Jan - 5:06
lonely hearts club
feeling super suicidal, the wasted years, the wasted youth, the pretty lies, the ugly truth
Silence pesant dans cet appartement béant, la morosité accompagnant son hôte dans cette routine putride. Pas d’animosité ni d’agitation, que le vide dans sa splendeur livide. Trou noir qui dévore le moindre espoir dans ce quotidien infernal. Puis le visage apparait, l’apparence défaite et les traits tirés. Petite poupée à la beauté fatiguée. Monstre bien caché derrière la pureté. Elle maquille l’atrocité, peignant les courbes de son minois innocent pour cacher les secrets béants. Ces murmures interdits, ces envies folies, de sang, de temps, de douleur. Destruction idolâtrée avant même d’avoir su exister. Kane elle est cette môme un peu particulière, qui n’a pas d’autres choix que de survivre dans son enfer. Ne pouvant pas même en terminer de son existence délabrée. Figée à cette fatalité, à cette malédiction aux effluves de condamnation. Alors elle cherche la poupée à trouver le beau dans la laideur. A s’accrocher avec rigueur à un semblant de normalité.
Car sinon comment elle fait ?
Pour simuler qu’elle est encore en vie dans cette réalité.


Le corps se teinte de rouge, quand il s’empresse dans une robe bien trop courte. Sous le désir de provoquer, de chercher le danger. Besoin d’adrénaline dans ses veines serrées, d’un instant où tout va basculer. Pas comme cette nuit ensanglantée. Pas dans la saleté. Mais elle peut s’amuser la gamine, faire semblant de danser, de sourire pour quelques gueules abîmées. Car elle aime l’effet qu’elle fait. Le poids des regards sur sa carcasse étourdie, l’envie qui s’effrite dans les prunelles abruties. Alors elle use la poupée de son charme maladroit et de ses instincts d’effroi. Puis elle disparait de cet appartement décrépi pour s’immoler loin de son déni.

Marchant sous la lune opaque, elle suit les corps errants, danse sous les lumières bipolaires pour trouver un repère. Un exil loin des préoccupations futiles. Puis elle s’incruste dans une soirée étudiante sans difficultés, sa jeunesse reflétant dans ses traits. Et elle contemple l’humanité, celle qu’elle envie tout autant qu’elle hait. Cette normalité si désirée et si répugnée. Innocence à profusion et ignorance à la con. Et elle le sait la poupée, qu’elle trouvera facilement quelqu’un d’assez amoché pour se nourrir. Alors elle s’écarte un peu des carcasses chancelantes, des regards étourdis pour se poser près du bar. Et les phalanges attrapent une bière, tandis qu’elle observe en cherchant une proie. Pauvre brebis égarée qui fera sa soirée. Kane elle reste en retrait, en balançant ses hanches doucement, l’alcool brûlant sa trachée. Et elle attend simplement une opportunité.
Une ouverture avant l’usure…

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Jessie E. Hassan
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Posté le Mer 9 Jan - 17:28
Une soirée étudiante comme bien d’autres, une soirée ou il est compliqué de faire semblant, de ne pas se laisser envahir aussi par les émotions des autres. Fort heureusement, l’alcool commençait déjà à faire son oeuvre et les principales inspirations de certains commençaient déjà à tourner autour de quelque chose de bien plus triviale. Du moins je le devinais, mais au vu de ce qu’ils ressentaient… Je ne me faisais pas vraiment d’illusion. J’étais censé enquêté, mais j’avais surtout envie de me sortir la tête de l’eau, de ne plus être noyé sous ce qu’on attendait de moi. Je devais protéger les gens autour de moi, le danger était réel, mais je ne pouvais pas renier ce que j’étais, celui que je m’étais construit ici. J’avais besoin d’une pause et l’alcool allait m’y aider. M’avançant vers le bar improvisé, j’attrapais un verre et une bouteille pour me servir un verre bien trop serré d’alcool avant de regarder ce qui m’entourait. Beaucoup de couple déjà fort collé, d’autres se découvrant, hésitant et puis il y avait elle. Elle se semblait pas être consumé par les mêmes émotions, comme si elle s’était déjà éloigné de tous ceux présent ici. Elle en était presque reposante si il n’y avait pas cette douleur presque latente coulant dans son esprit. Elle, elle ne pourrait qu’être intéressante, bien au delà de ce qu’un Traqueur aurait pu chercher, non, là il était question de Jessie. M’approchant alors d’elle, je m’arrêtais à un pas avant de lui sourire sans vraiment cacher les intentions que je pourrais avoir. On est en soirée non, même si elle me semblait déjà bien loin des aspirations de chaque personne ici, elle était dans une soirée étudiante et j’étais un étudiant. « Salut. », soufflais-je avant de lever mon verre vers elle pour appuyer mes mots.

À peine avais-je bu quelques gorgée que déjà l’alcool me brulait la gorge. J’avais peut-être un peu trop chargé… « T’es nouvelle à l’université ? Je t’ai genre jamais vu. », déclarais-je. J’étais sûr de cette affirmation, je ne l’avais jamais vu et j’avais une excellente mémoire des visages, Traqueurs oblige. Elle était nouvelle, elle semblait en marge de cette soirée, et elle avait un physique franchement appréciable, si toutefois elle ne me renvoyait pas d’ou je venais, je prévoyais déjà une soirée intéressante et ce quelque soit la finalité. Après tout on pouvait parler aussi non ? Enfin, on va pas se mentir, c’était pas ce que j’attendais de suite, surtout pour me changer les idées. J’étais peut-être ridicule, mais sincèrement, être élevé pour sauver le monde de ce qui semblait-être des monstres c’était fatiguant, surtout quand on avait grandis en était sûr que les choses n’étaient pas aussi simple.
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Posté le Jeu 10 Jan - 6:49
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feeling super suicidal, the wasted years, the wasted youth, the pretty lies, the ugly truth
Le regard danse face aux corps en transe, repérage avant le carnage. Entre les carcasses accrochées et les sourires forcés sous les tentatives de séduction délabrées. Elle aspire tout la poupée, faisant le guet des pêchés et des vices. Pour mieux se repérer, trouver la proie sacrifice. Car la faim n’est jamais rassasiée, manque oppressant qui hante et qui quémande pour encore un peu de sang. Accompagnée de cette douleur à l’intérieur, brûlante et suffocante. Malédiction quotidienne qui ne donne aucun choix. Sauf celui de se transformer en effroi. Beauté venimeuse, atrocité pernicieuse. Elle attend simplement le bon moment pour attaquer, l’opportunité pour dévorer les relents de son humanité. Et ça tourne tout autour, les étudiants s’amusant dans l’inconscience et l’ivresse. Loin de se douter de la diablesse derrière l’apparence attachante. Simple gamine qui boit sa bière sans faire de misère. Elle a la gueule des innocentes la démente. Et elle attend sa sentence… Son échappatoire pour la nuit, sa victime pour sa survie. Puis y’a cette voix qui résonne à proximité, qui la fait sursauter dans son inertie. Et le regard rencontre les traits doux, arpente le sourire secret, contemple ses lèvres marquées par une cicatrise délabrée. Môme qui cherche la cohue, qui trouve son divertissement éperdu. Désir de trouver un corps auquel s’accrocher. Pour s’évader de cette soirée. Peut être noyer la folie de ses pensées. Pauvre fou qui n’a pas idée du danger. « Salut. » Il fait l’innocent le brun, levant son verre un peu timidement pour attraper l’attention. Et elle répond la cruelle avec son sourire de dentelle. « Hey. »
Si seulement ils savaient les errants…
Qu’ils devraient se buter à l’instant.

Natures contradictoires et fin dérisoire, elle l’a trouvé la poupée sa condamnation à perpétuité. Pourtant, elle reste ainsi à la scruter le joli avec ses prunelles grandes écarquillées et son rictus abruti. Observant sa grimace sous la boisson sans doute trop alcoolisée, elle hésite la perfide à relancer la discussion. Mais il reprend le brun, ne lui laissant pas le temps. « T’es nouvelle à l’université ? Je t’ai genre jamais vu. » Et le sourire s’agrandit légèrement, l’esprit s’agite désespérément pour trouver un mensonge aisé sans se faire repérer. Une solution rapide pour éviter les questions livides. « Ça se voit tant que ça ? » Et elle répond Kane du tac au tac, jouant sur l’innocence et la taquinerie pour reprendre le cours de cette folie. Puis elle se fait provocante la démente. Besoin de s’amuser elle aussi. De contrer les interrogations en offrant une diversion. Elle récupère le verre du gamin pour avaler une gorgée puis elle lui rend en grimaçant. L’inconscience dans la gestuelle, l’insolence dans l’opportunisme. «  Ok il est sacrément corsé ton verre. » Et elle se reprend directement, feintant la maladresse dans son impolitesse. « Je m’appelle Kane et tu es ? » Tentative de « s’intégrer », quête de savoir qui lui fait face avec audace. De juste retenir l’identité de celui qu’elle va charmer avant de piéger.
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Jessie E. Hassan
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Posté le Jeu 10 Jan - 9:35
Hey… Elle m’avait répondu, c’était déjà une bonne chose, souriant, j’avais cherché à savoir qui elle était, ce qu’elle faisait là. Ok, sans doute c’était pour faire la fête, mais je ne l’avais jamais vu et je ne doutais pas un seul instant de ma capacité à mémoriser les visages. Elle n’était pas étudiante, du moins pas depuis longtemps et elle ne tarda pas à me le confirmer. Elle était pas intégré, quoi que ça, ça soit courant même pour les plus anciens, mais ça et le fait qu’un visage comme celui-là me soit inconnu, il ne fallait pas être stupide pour faire le rapprochement. Après elle pouvait aussi ne pas être étudiante, les squates étaient régulier, mais pourquoi aurait-elle mentit ? « Je suis du genre sociable et fêtard, alors je pense pouvoir reconnaitre les nouvelles têtes. », mensonge, quoi que j’aurais envie que ce soit aussi simple, mais elle était mortelle, humaine et je me voyais mal lui dire quoi que ce soit. Parler à quelqu’un de neutre aurait pourtant fait beaucoup de bien à mon âme torturé. Perdu dans mes réflexions, je fus presque surpris de sentir mon verre m’échapper, je n’étais pas du genre à lâcher les choses. Baissant les yeux sur ma main, je la vis elle verre à la main avant qu’il ne finisse à ses lèvres. Ok, c’était cavalier, mais je n’allais pas m’en plaindre. Quand à la rudesse du breuvage, « J’ai eu la main lourde. », expliquais-je avant de lui reprendre et d’entendre enfin son nom.

Kane donc, « Jessie, mais tu peux m’appeler Jess. », mes parents avaient eu de l’humour sur le coup, mais je n’avais pas honte de mon prénom, même si parfois il était clair qu’on attendait une femme et non un homme, mais c’était de toute évidence le même problème pour elle. Kane ne faisait pas forcément super féminin comme prénom, mais ça restait un prénom. « Alors dis-moi Kane, pour quelle spécialité as-tu rejoint l’université de San Francisco ? », une discussion banale, peut-être un peu trop, mais qui avait simplement pour but de ne pas passer pour ce genre de mec ne voulant qu’une chose. Ok il était clair que si elle voulait être facile, avec l’alcool et l’ambiance je ne dirais pas non, même si clairement elle ne devrait pas être facile, mais je n’allais pas non plus me tirer si la conversation continué. Il y avait quelque chose chez elle de si inconnu, étrange… Ok, vu la merde dans mon esprit à cause des émotions partagés de tous c’était excessivement compliqué d’avoir une idée précise de ce qui se passait dans ça tête, mais ça resté différent, comme effrayant. « Pour t’éviter la question chiante je suis en psychologie. », ajoutais-je en reprenant une gorgée. Si je finissais sobre, j’aurais de la chance sérieusement.
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Posté le Jeu 10 Jan - 10:30
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Y’a quelque chose d’étrange dans l’échange. Quelque chose d’attrayant dans le regard pétillant, entre les traits charmants. Un truc qu’elle ne comprend pas vraiment la môme. Sens alertés, intérêt poussé. Qui es tu inconnu ? Trouble caché, masque bien gardé sur le visage poupin pour ne pas alerter l’incompréhension ou l’agitation. Seules les prunelles continuent de décrypter l’étranger, d’observer la carrure et les courbes. Elle mate un peu la poupée en retrait, cherchant une raison à sa curiosité. Ne comprenant pas les émotions en ébullition, ni ses songes à la con. Questions en suspens et réponses muettes. Il la perturbe cet avorton. Mais elle cache tout la jolie, endort sa folie. Pour continuer de participer à la discussion, pour ne pas s’enfermer dans cette illusion. « Je suis du genre sociable et fêtard, alors je pense pouvoir reconnaitre les nouvelles têtes. »  Et il enquête lui aussi à sa façon. Tentant de percer le mystère du calvaire, de savoir où elle vient la beauté meurtrière. La berçant aussi de mensonges. Car ils sont contraires les pantins désarticulés. Deux forces censées s’enterrer. Mais aucun n’imagine cette éventualité. Elle bien trop naïve pour s’en douter, lui cherchant juste un plan pour la soirée. Alors elle continue de jouer son rôle la frivole. Prenant quelques libertés face à l’orphelin, opportunisme malsain. Elle lui vole son verre rapidement pour plonger ses lèvres dans la boisson avant de regretter son action. Cocktail bien corsé, échappatoire délabrée. Il risque de finir complètement bourré l’étranger et ça lui plait.
Car elle aura une chance de l’attirer dans son obscurité.

« J’ai eu la main lourde. »  Le sourire reste en mirage avant le carnage. Simples banalités échangées, échange qui risque vite de s’enflammer. Elle réfléchit la beauté à comment elle va le piéger. Alors elle lui donne son identité, preuve de confiance alors qu’ils se mentent consciemment. « Jessie, mais tu peux m’appeler Jess. »  Ironie dans les prénoms donnés, l’un plus féminin l’autre plus masculin. A croire que leurs parents avaient besoin de s’éclater au moment de les nommer. « Alors dis-moi Kane, pour quelle spécialité as-tu rejoint l’université de San Francisco ? »  Puis la curiosité trop poussée, la môme qui boit quelques gorgées de sa bière pour réfléchir à une réponse misère. Elle panique Kane un peu, beaucoup. Ne connaissant aucune des spécialités de cette putain d’université. Alors le regard s’abaisse, cherche une échappatoire dans ce piège dérisoire. Commerce ? Non. Science ? Non. Bon ok. Technique B. « Ok j’ai menti, je suis pas étudiante ici. » Elle énonce la vérité la poupée. Car au moins Jessie ne risque plus de l’interroger. « Je me suis incrustée à cette soirée, alors me dis pas que c’est toi qui l’a organisé. » Elle feinte la peur la gamine. Tente de faire l’intimidée pour éviter de trop s’enfoncer, de garder un semblant de rationalité. « Je voulais juste trouver une échappatoire pour une nuit et me vider les pensées, alors s’il te plait gardes mon secret. » Et ça c’est vrai. Le désir de s’exiler, d’essayer de s’adapter à cet univers de travers. De profiter un peu de cette vie de déni. Elle en a besoin la gamine de cette bulle d’air frais. De juste respirer loin de son quotidien ou de ses clients malsains. Pas l’envie de jouer à la pute ce soir. Juste de danser pour retrouver l’espoir. « Pour t’éviter la question chiante je suis en psychologie. »  Et il revient sur lui le gamin, alors que son regard s’abaisse et que le sourire persiste. Elle essaie Kane du coup de se renseigner. « C’est combien d’années ton cursus ? » Tentative de cerner, de le piéger aussi comme il l’a fait. Si ça se trouve c’est aussi un incrusté. Puis elle finit sa bière la brune avant de détourner l’attention sur une diversion. « Ça te dirait de danser ? »
Car elle doit l’occuper, au moins essayer de comprendre qui il est.
Et pourquoi il lui fait cet effet.
Jessie E. Hassan
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Posté le Jeu 10 Jan - 12:30
La panique, je l’avais senti monter et j’eus un mal fou à savoir qui ressentait ça exactement si bien que durant de longues seconde j’étais incapable de me concentrer. Quelqu’un avait eu peur et ça m’étouffait entièrement. Cette personne c’était elle, elle m’avait menti, elle n’était pas étudiante et c’est pourquoi qu’elle avait aussi peur ? Car elle était venu s’incruster et qu’elle avait peur qu’on réagisse mal ? J’avais un mal de chien à reprendre le contrôle sur mes propres émotions et je mis plus de temps que nécéssaire à répondre à ce qui aurait du être simple. « J’organise pas cette fête et rassures toi, je pense qu’il y a quelque chose comme 40% de squatter comme toi ici. », ce qui impliquait que c’était normal, qu’il n’y avait pas de crainte à avoir. Ça me semblait quand même assez violent pour un simple mensonge, mais parfois, avec certains, la prudence n’était pas de trop, après tout elle profitait de l’alcool des autres et elle pouvait aussi faucher des trucs. Il y avait rarement de problème, c’était un accords tacite entre tout le monde, mais j’imaginais que parfois, il y avait des exceptions pour confirmer la règle. Lui donnant une réponse me concernant, elle me demanda alors en combien d’années j’étais censé faire mes études. C’était là tout le problème, j’avais 29 ans, j’en paraissait 19 et cela ne faisait que deux ans que j’avais commencé mes études pour ne pas me griller trop vite et j’étais pas certain de finir mes études. « Ça dépends si je finis ou pas en fait, mais genre de mémoire c’est cinq ans à tirer. », le pire était que si j’arrêtais, personne ne le saurais, j’aurais mon diplôme et quelqu’un s’occuperait de m’effacer de l’esprit des gens, enfin moi, car je le pouvais. Vivre et se faire oublier pour eux, pour qu’ils puissent s’en sortir.

Une proposition vient d’elle-même, danser, j’étais pas le meilleur danseur au monde, mais je m’en sortais quand même assez pour ne pas être ridicule. Finissant mon verre en cul sec, je regrettais presque aussitôt de l’avoir fait, la menace d’une violente gueule de bois se profilant déjà à l’horizon. Abandonnant mon verre dans une poubelle j’avançais dans la foule comme signe d’acceptation. Elle était plus petite que moi, l’avoir très prêt de moi me le faisait comprendre, car oui, hors de question de danser à une distance convenable quand il était évident qu’elle me plaisait. Sauf qu’après une dizaine de minute à combattre corps contre corps, l’alcool me joua un sacré tour en laissant ce don me paralyser, « Désolé, je crois que j’ai bu un peu vite. », murmurais-je à son oreille après m’être pencher sur elle pour m’excuser. J’aimais bien jouer, mais j’avais pas envie de lui pourrir la soirée avec tout ce qui m’étouffait le crâne. Me faufilant entre les corps serrés, je finis par trouver l’escalier et le monter jusqu’à rejoindre la salle de bain pour m’y isoler un peu. Même quand je voulais juste souffler mon sang me rappelait que je devais traquer et tuer. Me passant un peu d’eau sur le visage, je finis par poser mes bras tendu sur le meuble pour attendre que la migraine venant de se brouhaha se calme.
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Posté le Ven 11 Jan - 4:51
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Tendre tension dans la discussion, douce pression face aux sensations. Les pantins désarticulés ils semblent avoir du mal à se concentrer, perturbés chacun de leur côté. Par les reflets de l’opposé, par les sentiments incohérents. Effet étrange et nuisance délabrée. Y’a comme un temps de réflexion, un instant de suspicion. Avant l’implosion, la condamnation. Danse morbide de deux inconnus qui cherchent la cohue. Pour comprendre l’étendue des pensées, pour décrypter les silences prématurés. Mais il reprend le brun le même refrain. L’innocence en fragrances et l’ignorance sur sa gueule d’ange. « J’organise pas cette fête et rassures toi, je pense qu’il y a quelque chose comme 40% de squatter comme toi ici. » Et elle relâche la pression la môme, soupire un coup face à son agitation. Anxiété régulée et sourire dessinée sur la bouche carmin. Quand elle le scrute toujours en coin, persuadée qu’il cache quelque chose le malsain. « Ok tu me rassures. » Car elle ne se voyait pas rentrer la beauté. Pas prête à retourner à son quotidien morose et ses habitudes ecchymoses. Puis elle reprend son enquête la défaite. Entame son interrogation pour en savoir plus sur lui, pour savoir ce qu’il cache derrière son rictus ahuri. Méfiance habituelle et confiance faite de dentelle. Elle le questionne Kane sur sa formation, sur ses études à la con. Et il n’hésite pas ce coup ci la folie. Il répond rapidement pour éviter la curiosité béante. « Ça dépends si je finis ou pas en fait, mais genre de mémoire c’est cinq ans à tirer. » Le regard arpente les traits, tente de déceler le mensonge derrière la vérité. Car il semble bien trop discret Jessie, alors elle retient l’information avant d’offrir une distraction. Puisque sa formation ne l’intéresse pas tant et qu’elle veut gratter la surface sur son identité plus sur ce qu’il fait. Elle l’invite à danser la môme, essaie de faire taire les mots pour un peu moins d’écho. Simplement pour exorciser cette tentation dans l’accord des corps. Pour trouver des solutions dans les frictions. Habitude bien ancrée de séduire avant de détruire.

Et le gamin il acquiesce dans son cul sec, jetant son verre avant de disparaitre dans la masse de carcasses. Alors elle suit la jolie son interdit. Puis elle se colle tout contre lui, allumeuse à peine cachée, séductrice affamée. Elle balance ses hanches contre l’ange dans cette cadence intenable. Feu cannibale à l’intérieur et chaleur sous les lumières abyssales. Elle oublie un peu la folie, son envie de sang, son désir oppressant quand elle s’amuse dans cette proximité, contre ce gars beaucoup trop grand. Car elle touche enfin à cette jeunesse immaculée, ce bonheur léger loin des travers de l’humanité. Elle est libre la poupée. Mais vite, la réalité revient la frapper. Dans un murmure alcoolisé, dans une confession d’ébriété. « Désolé, je crois que j’ai bu un peu vite. » Et il disparait Jessie loin de la pourrie. Il s’enfuit entre les corps et elle le suit du regard l’hérésie. Hésitant un instant de peur de trop lui offrir d’attention alors qu’il cherche une isolation. Alors elle reste ici un peu l’orpheline entre deux réflexions. Puis elle finit par céder quand elle se glisse dans l’effervescence avant d’accéder aux escaliers. Suivant le chemin du brun, elle toque à plusieurs portes, se faisant recalée à chaque opportunité et elle finit par pénétrer dans cette salle de bain délabrée, retrouvant le gamin dans un état succinct. Un sourire en coin face à cette vision, elle ne peut s’empêcher la belle d’être un peu cruelle. « Tu tiens vraiment pas à l’alcool. » Puis elle s’active la gamine, se ruant vers le placard pour en tirer un gant avant de le passer sous l’eau et de prendre la main du brun. Gestes délicats, mouvements doux pour éviter trop d’agitation, elle le guide jusqu’au rebord de la baignoire pour qu’il s’assoit puis elle fait de même la blême. Glissant le gant sur son front, elle le laisse sur sa tempe, technique bien à elle pour faire passer la migraine. Puis elle lui offre une porte de sortie, n’aimant pas trop le rôle qu’elle prend pour l’errant. « Si tu veux que je te laisse, tu me le dis. » Manque de confiance flagrant, besoin aussi de se sécuriser de peur de chuter. Car elle ne s’attache pas la poupée. Elle préfère sa solitude à la quiétude des sentiments. Petite atrocité sanglante qu’on ne comprendra jamais vraiment.
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Jessie E. Hassan
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Posté le Ven 11 Jan - 12:37
Se tenir si prêt n’avait pas été dérangeant, mais les pensées des autres si et j’avais du prendre la fuite. C’était une plaie de devoir vivre continuellement comme ça, sans la moindre chance d’être heureux, de faire quelque chose de viable dans nos vies sans que notre destin nous rattrape. Mais alors que j’étais isolé dans la salle de bain, je la vis rentrer par le reflet dans le miroir. Ne pas tenir l’alcool, si seulement c’était ça, j’aurais préféré mille fois une gueule de bois à ce qu’il se passait réellement. Elle s’activa alors, attirant mon attention et me faisant la regarder alors qu’elle passait un gant de toilette sous l’eau pour finalement me faire m’asseoir et le passer sur mon visage. Qu’était-elle au juste ? Je ne comprenais rien à ses gestes, à ses mouvements. J’étais un inconnu, une personne ne devait pas l’attirer ainsi dans ses filets alors que faisait-elle là au juste ? Pourquoi m’aider et pourquoi ce besoin de s’échapper ? « Tu veux me laisser ? », demandais-je avec un sourire idiot sur le visage. Elle n’aurait jamais du venir ici pour m’aider, elle perdait son temps si elle croyait que je méritais sa gentillesse. Bien qu’elle ne soit qu’une étrange découverte, elle était très clairement ce genre de créature pour qui je devais me battre, sans qu’elle ne le sache vraiment. L’ignorance des mortels était toujours quelque chose d’excessivement fragile que nous devions préserver. Moins ils en savaient, moins ils risqueraient de perdre la vie. La connaissance c’était le pouvoir, mais aussi la mort dans leurs cas.

« C’est gentil. », lui confiais-je à demi mots, comme si l’aveux pouvait me bruler les lèvres. La gentillesse n’était pas un défaut, mais dans ce genre de fête si. « Tu te sens coupable d’avoir tapé l’incruste du coup tu viens porter secours à la seule personne connaissant ton secret ? », les secrets il y en avait plein et dans le fond, qu’elle soit ici sans invitation n’était qu’une broutille. Elle ne menait pas de double vie, elle ne devait pas mentir à ses amis qui n’en ne serait jamais vraiment car ils ne connaissaient pas combien cette vie était une illusion. C’était sans doute le plus difficile et parfois j’enviais les plus talentueux d’entre nous qui n’avaient pas à s’intégrer, qui pouvaient passer leurs journées à traquer. Préférer la mort à la vie était particulier, mais dans ces moments là, mon amour pour la normalité ne suffisait pas à me faire rester positif. Souriant, je finis par prendre le gant des mains, ce dernier ne pouvant pas réellement me soulager pour commencer à jouer avec, « À moins que ce soit pour m’isoler et abuser de moi. », l’humour était la meilleure des fuites et j’allais en user pour ne pas laisser la moindre chance à cette fille de réaliser combien j’étais différent d’elle. Un masque, une défense, j’en étais réduit à ça, mais c’était pour notre bien à tout les deux. Je ne risquerais de toute façon rien, elle ne pourrait pas m’atteindre même si elle le voulait.
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Posté le Lun 14 Jan - 7:30
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Aide furtive entre les quatre murs étroits pour tenter de soulager l’éclat, la petite poupée se laisse bercer par la compassion, malgré cette faim damnation. Réconfortant le gamin avec sa migraine alcoolisée, essayant de lui faire passer la douleur avec un peu de baume au coeur, la carnassière elle se la joue infirmière. Le monstre s’éteignant pour offrir un peu de ses émotions trop humaines. Kane elle dévoile cette fragilité blême. Vulnérabilité bien cachée, enterrée sous cette couverture de dureté. Ouverture pour le traqueur, juste assez pour qu’il la bute sans un remord. Et c’est sans doute la première fois de sa vie qu’elle agit ainsi. A se soucier d’autrui. Sans savoir qui se cache derrière le visage poupin, sans connaitre le danger malsain. Mais elle n’a pas peur la gamine, elle n’est pas effrayée car s’il osait l’attaquer, elle lui arracherait la trachée. Violente réalité, triste vérité. Alors elle abaisse les armes la môme plus sur ses gardes. Se faisant douce malgré les désirs sanglants. Se faisant tendre malgré les besoins oppressants. Elle l’attire à elle la cruelle et elle compresse le gant contre sa tempe en malaxant. Tentative sincère de le soulager alors qu’elle n’a aucune idée de sa nature de meurtrier. Et Jessie il la regarde avec son regard un peu perturbé, ne comprenant pas les actions de la poupée. « Tu veux me laisser ? » Incompréhension qui ne l’empêche pas de la taquiner, lorsqu’il sourit comme un abruti et qu’elle peut pas s’empêcher de lui sourire aussi. « Je ne serais pas montée si j’avais envie de te laisser. Mais je sais que parfois l’égo masculin est plus fort que la générosité d’une femme. » Rictus en coin face à ce fait prouvé. Poupée qui travaille avec le sexe opposé et qui ne mémorise pas le nombre de fois où la fierté a pris le pas. Elle s’étonne un peu de l’ouverture du brun, de ce non rejet face à sa gentillesse délabrée.
Il devrait pourtant la repousser.
Car il ne sait pas à quel point elle pourrait le briser.

Mais Jess il reste de son côté, n’ose pas l’arrêter, il souffle simplement dans un murmure presque muet. « C’est gentil. » Comme si cet attrait de la poupée pouvait lui coûter. Et elle ne dit rien la beauté, elle reste silencieuse dans son attention dangereuse. « Tu te sens coupable d’avoir tapé l’incruste du coup tu viens porter secours à la seule personne connaissant ton secret ? » Mais il reprend le brun, revient sur ces taquineries enfantines afin de dessiner un sourire sur les lèvres carmins. Et ça ne manque pas. Encore une fois. Quand la bouche s’étire mais que Kane reste concentrée sur sa tache avec audace. Jusqu’à ce que les phalanges récupèrent le gant mouillé pour s’amuser avec sous les grandes prunelles écarquillées. « À moins que ce soit pour m’isoler et abuser de moi. » Puis elle rit la jolie. Face à l’ironie de cette question. Face à la tragédie de cette situation. Car c’est ce qu’elle voulait à la base la poupée. Juste l’attirer dans ses filets pour mieux l’attaquer. Mais y’a cette étrange tension, ses émotions contradictions dont elle ne comprend pas les éclats. Ce truc qui l’empêche de le dévorer ce gars. Alors elle joue avec le sarcasme la crasse. Poupée qui provoque un peu sans réfléchir aux enjeux. « Qui sait ? Peut être. » Beauté séductrice, monstre sadique. Kane elle pique avec amabilité, elle cherche à créer une réaction chez l’étranger. Voir s’il est comme tous ses clients déviants. Alors elle pousse le vice. Lui faisant un clin d’oeil discret avant de sourire légèrement. Puis elle joue avec ses doigts, ne sachant pas trop quoi faire dans l’étroitesse de cette salle de bain. Entre la gêne et la détresse.
Car elle est pas habituée la poupée.
A ce jeu insensé.

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Posté le Lun 14 Jan - 11:39
Je n’étais pas le genre d’homme à penser les femmes inférieurs, c’était peut-être d’ailleurs l’un des seuls avantages à être un Traqueur. On savait reconnaitre les forces de chaque personne et les femmes étaient l’égale de l’homme. Alors non, je n’avais aucun égo mal placé et je me contentais de sourire comme simple réponse. En revanche qu’elle soit aussi gentille, ce n’était pas habituel dans une soirée, sauf si il y avait des justifications plus normal, comme la culpabilité et le besoin d’abuser de moi. Dans les deux cas, ça n’aurait pas grande importances. Toutefois, elle rentre dans mon jeu, sous entendant qu’elle pourrait vouloir abuser de moi. Souriant à mon tour, j’haussais un sourcil visiblement peu convaincu par ce qu’elle avait à me proposer. Un clin d’oeil, une provocation, j’aurais sans doute pu en profiter, mais j’avais l’impression que ses émotions allaient dans un sens inverse et même si le chaos m’empêchait de réellement comprendre, cela demeurait beaucoup trop étrange pour que je me laisse ainsi berner par une fausse proposition. « Je suis sans doute trop alcoolisé pour te laisser abuser de moi. », soufflais-je pour ne pas laisser peser le doute de ses pensées, comme sur moi. Je me voyais mal lui dire et assumer le fait que je sentais clairement qu’elle n’était pas en accord avec ce qu’elle disait. C’était déjà suffisamment bizarre comme ça, pas besoin d’en rajouter.

« Tu peux toujours abusé de mon temps pour que je t’apprenne tout les rouages de la vie étudiante. », proposais-je alors que j’aurais tout simplement pu la laisser partir. C’était même ce que j’aurais du faire, mais allez savoir pourquoi je continuais à vouloir la garder ici. Il y avait un mystère que je ne pouvais pas élucider de suite et qui me maintenait ici. J’étais pas du genre à abusé, à harceler les filles ou les mecs que je rencontrais et d’ailleurs si elle voulait partir, elle pourrait, je n’irais jamais la retenir contre son grès, simplement, si je pouvais profiter d’une présence consentante… Je n’allais très certainement pas m’en priver. Et puis plus je parlais, plus je saurais si c’était ce pouvoir ou simplement l’envie de changer d’air qui prenait le dessus et me faisait rester là. J’avais besoin de savoir réellement, même si c’était qu’une demi réponse, je m’en fichais, mais j’avais besoin de savoir. « Sauf si t’as mieux à faire, mais d’après ma maman je suis le meilleur chose au monde. », faux, ma mère ne me portait aucune attention et n’allait certainement pas perdre son temps à exprimer quelque chose qu’elle ne pensait pas. J’étais suffisamment faible face à mes frères pour hériter de ses colères.
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Posté le Lun 14 Jan - 12:25
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Flirt déguisé, échange toujours étrange, les sourires s’immolent sur les lèvres, mais l’incompréhension guide les mots. Echos maladroits et taquineries légères, ils se découvrent les gamins avec cette gêne particulière. N’osant pas trop s’avancer ou pousser le vice jusqu’au supplice. Ils se cherchent simplement sans les regards indiscrets et l’alcool à portée. Pour dérober les secrets, apprendre à se connaître sans dévoiler leurs natures suspectes. Jeu d’ombres où les pions se déplacent avec audace, et où le roi et la reine risquent de finir en peine. Alors Kane elle pique le brun avec son sourire en coin. Tentant de le déstabiliser pour mieux comprendre sa présence dans cette soirée. Et Jessie il n’y croit pas aux provocations du fracas. Un sourcil haussé, le sourire entier, il semble douter. Mais la belle cherche bien la cohue. « Je suis sans doute trop alcoolisé pour te laisser abuser de moi. » Et il se retire le martyr. Il tente de s’en sortir et elle est un peu déçue l’ingénue. Pensant qu’il aimait jouer l’errant. Alors elle clame l’innocence dans ses traits poupins, son regard se perdant au loin. Quand elle confie la jolie dans un soupir. « Oui puis je préfère de toute façon que le gars que j’essaie de draguer soit pas souffrant d’une migraine et bien conscient. »  Puis elle s’assoit au sol, offrant une belle vue au perdu. Vision de son décolleté outrancier, quand elle fait clairement exprès.
Car elle aime pas qu’on lui résiste la poupée.

« Tu peux toujours abusé de mon temps pour que je t’apprenne tout les rouages de la vie étudiante. » Cependant il la retient, l’empêche de partir en ouvrant la discussion. Et elle le regarde la gamine de ses grandes prunelles écarquillées, un rictus toujours dessiné sur ses lippes pincées. Qu’est ce que tu veux de moi Jessie ? Et elle reste ainsi à le scruter, cherchant quelques questions à lui poser. Car elle sait la poupée qu’elle n’aura jamais la chance d’étudier. Condition de son atrocité. Plus les frais qu’elle ne peut pas payer. Orpheline aux moyens dérisoires qui essaie encore de sortir de son quotidien noir. Entre le sang et le manque d’argent. « Sauf si t’as mieux à faire, mais d’après ma maman je suis la meilleure chose au monde. » Puis elle rit face à sa connerie. Le piquant gentiment sous ses mots en échos. « Et la plus vaniteuse aussi. »  Et enfin elle s’appuie contre le rebord de la baignoire d’un air pensif alors qu’elle reprend tout en le contemplant. «  Je ne compte pas devenir étudiante, je n’ai ni les moyens ni les diplômes pour donc comment te dire que c’est compliqué. Mais j’ai envie d’en savoir un peu plus sur toi. Alors première question, ça sert à quoi une soirée étudiante hormis se bourrer la gueule pour oublier ? Et pourquoi t’es venu ce soir ? Et deuxième question, pourquoi la psychologie ? Juste une envie de décrypter les pensées des gens ou y’a autre chose derrière ? »  Et elle reste ainsi la jolie, braquant ses ambres sur le môme sans gêne aucune, le dévorant de ses yeux chocolats. Petit éclat qui commence à bien s’adapter à cet échange particulier. Elle prend ses aises doucement mais surement. Et elle se sent plus légère face au gamin précaire.
Malgré ses émotions toujours en ébullition.
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Posté le Jeu 17 Jan - 16:59
Le gars qu’elle drague ? Sérieusement ? Putain pourquoi quand une meuf comme elle me draguait il fallait qu’il y ait un truc étrange ? C’était la meilleure chose à faire, très clairement. Je devais rester maitre de la situation même si la vue que j’avais maintenant sur son décolleté me donnait vraiment très envie de la suivre. Mais je devais essayer de mettre de l’ordre dans ma tête et la faire rester n’était pas vraiment une bonne idée. Souriant donc à sa première réponse, je l’entends se confier, me faisant redevenir calme alors qu’elle m’avouait ne pas avoir les moyens ni les diplômes pour faire ce genre d’étude. Les études n’étaient pas donnés aux USA et je pouvais parfaitement comprendre son choix et sa décision. Relevant les yeux sur elle quand elle avouait vouloir en savoir plus sur moi, je savais déjà que j’allais devoir mentir et ça me dérangeait presque de devoir le faire, mais une nouvelle fois, j’étais condamné au silence, personne ne pouvant comprendre ce que j’aurais à dire de toute façon. Elle demandait donc à quoi servaient les soirées étudiantes si ce n’est boire pour oublier et pourquoi avoir choisi la psychologie. Souriant à sa tentative de réponse, elle était comme les autres sur ce point là, mais je n’avais aucune envie de faire ça. Le pire c’est que sans faire ce métier, je savais plus ou moins ce qui se passait dans la tête des autres. Me tournant alors pour la regarder, je prenais mes aises en glissant mes jambes sous les siennes avant de répondre, « Je suis pas un mentaliste et je suis en première année, j’ai aucune idée de ce qui se passe dans la tête des gens. », mensonge, mais elle ne pourrait pas comprendre.

« C’est mes parents qui ont voulu, j’ai pas vraiment eu le choix et je suis trop lâche pour me débrouiller vraiment tout seul. », c’était l’Institut qui avait choisi pour moi et mes parents n’avaient rien eu à dire. Quand à ma lâcheté… Je serais surtout tué. On ne donnait pas beaucoup de choix à ceux voulant faire différemment et pour le coup, c’était dangereux pour un Traqueur de faire les choses différemment. Si encore j’avais proposé une autre voix, ils auraient peut-être été d’accord, mais là… Il ne faisait aucun doute que jamais ils ne me laisseraient vivre comme un humain. Sauf si bien évidemment j’étais meilleur, quoi que là, j’aurais à chasser jour et nuit.

« Et ça permet de ce changer les idées ce genre de soirée. On est pas obligés de boire, mais on est obligé de penser à autres choses que nos problèmes d’études. », problèmes qui n’avait rien à voir avec la réalité au passage. « Initialement j’étais venu pour te draguer… T’as genre un truc en plus, bon t’es clairement magnifique, mais j’avais envie de faire avec toi des choses vraiment pas catholique. », je souriais, un peu désolé de l’avoir prise pour de la viande, mais en même temps, comment me reprocher de la trouver aussi belle. « Et là je t’avoue que la vision de ton décolleté me donne franchement envie de m’en tenir au plan de base. », mais je devais simuler une alcoolémie avancé et je n’étais pas certain qu’elle me laisse vraiment faire ce que je voulais maintenant. Entre commencer à draguer quelqu’un de sobre et ça, il y avait une différence non ?
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Posté le Jeu 24 Jan - 13:32
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Désir de provoquer, bouche retroussée et regard enflammé. La poupée elle cherche à comprendre son opposé, entre flirt et questions. Entre tension et tentation. Besoin de savoir de quoi il est capable le dérisoire. Derrière ses sourires charmants et son discours nonchalant. Comme si chaque mot était contrôlé, retenu pour mieux dissiper la vérité. Kane elle n’est pas naïve malgré son visage poupin, elle sent qu’il se maintient. Dans cet équilibre de mensonges, celui plus facile à débiter pour manipuler, pour contrer la familiarité. Discours habituel que ses clients baratinent chaque nuit pour un peu de paradis. Sans se remémorer l’enfer de leur vie. Alors elle le contemple  la gueule d’ange la démence. Tentant de déceler une fissure entre les traits, une usure face à l’intimité. Mais rien ne bouge, rien ne transparait dans le regard chocolaté. Jessie il se cache dans cette sécurité, il réfute sa lâcheté. Et la brune elle reste en retrait avec son sourire mitigé. Perdue face à l’étendue de mensonges. Puis l’approche, la confusion dans l’ambiguïté de la situation entre le regard pervers et les jambes qui se glissent sous celles de la meurtrière. Ils se cherchent les contraires. Comme pour dessiner leur propre calvaire. « Je suis pas un mentaliste et je suis en première année, j’ai aucune idée de ce qui se passe dans la tête des gens. »  Et le déni total, le manque d’intérêt infernal. Elle le scrute l’injuste sous cette fuite démunie, sous ce désir de s’enfuir d’ici. Loin des interrogations abruties et des non dits. « C’est mes parents qui ont voulu, j’ai pas vraiment eu le choix et je suis trop lâche pour me débrouiller vraiment tout seul. »  Puis cet élan de sincérité. Mélange incohérent entre vérité et mensonge. Mais elle dévore cette information la succube, retient le refrain pour son propre maintien. Car c’est sans doute la première fois qui lui donne un peu de soit. Alors le sourire s’élargit légèrement sous le regard attendrissant.

Puis il reprend l’hérésie, il vend un peu plus de lui, il se confie. « Et ça permet de ce changer les idées ce genre de soirée. On est pas obligés de boire, mais on est obligé de penser à autres choses que nos problèmes d’études. »  Et elle comprend bien trop cette sensation l’écho. Ce besoin de s’évader de son quotidien pour oublier le manque de soutien. Contexte différent mais vérité universelle. Tuer son esprit pour un peu de folie. « Initialement j’étais venu pour te draguer… T’as genre un truc en plus, bon t’es clairement magnifique, mais j’avais envie de faire avec toi des choses vraiment pas catholique. »  Et l’aveux, la nature qui ressort sans doute sous les remords. Désir de luxure dans l’usure. Elle rougit un peu la jolie sous le compliment et sous la gêne déviante. Car c’est tout ce qu’on veut d’elle. Juste une nuit pour tromper l’ennui. Qu’un corps auquel se raccrocher pour mieux l’effacer. Femme objet sans grand intérêt. Et elle ne peut pas lui en vouloir la beauté car elle est habituée à cette fatalité. A cette étiquette accolée même si elle la réfute dans son entièreté. Et il sourit un peu Jessie, presque désolé par ses vices de volupté. Ce à quoi elle se tait, fuyant un peu le regard ambré pour reprendre le contrôle délabré. « Et là je t’avoue que la vision de ton décolleté me donne franchement envie de m’en tenir au plan de base. »  Puis l’aveu, les rougeurs s’accumulent sur les joues, comme l’envie de s’échapper. Car elle n’est pas un jouet la poupée. Et elle a bien trop de fierté pour offrir sa pureté à un étranger. « Je ne baise pas le premier soir. »   Et les prunelles se reposent dans l’ambre assez durement, le ton devient plus froid car elle n’est pas comme ça. Elle voulait l’attention la tentation, mais maintenant qu’elle l’a, elle la réfute sous le fracas. « Puis t’as trop bu de toute façon. »   Et elle ne bouge pas, un peu froissée dans son intégrité, plus de sourire sur ses lèvres boudeuses, juste ce silence pesant entre les gamins béants.
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Posté le Ven 25 Jan - 10:21
Je l’ai sentis, à l’instant où je dis mes derniers mots, elle m’échappa pour de vrai. Je n’avais pas une vision clair de ses émotions, mais j’étais suffisamment lucide pour prendre conscience de ça. Et je n’avais pas non plus besoin de l’entendre me dire qu’elle ne couchait pas le premier soir pour savoir que je venais de faire une erreur. Oui j’avais bu, mais ça ne justifiait en rien ce qui se passait. J’étais pas vraiment ce genre de mec forceur et le pire c’était bien que je savais en grande partie ce qui se passait dans sa tête. Mais je me faisais piéger, comme tout les mecs, par une paire de sein et un comportement un peu trop tendancieux pour mon propre bien. Souriant légèrement gêné, je tournais la tête vers la femme pour la regarder, pour comprendre à quel moment j’avais mal interprété. Je ne me faisais pas d’illusion, je merdais souvent, mais là… Je ne savais même pas pourquoi ça me gêné dans le fond, pourquoi je me sentais aussi débile. Elle avait un truc étrange, comme une souffrance latente qui me prenait de court et j’avais l’impression que rien ne pourrait jamais rien y faire et c’était perturbant, agaçant, frustrant.

« Je… Je suis désolé. », soufflais-je en baissant les yeux sur le carrelage devant moi. Oui j’étais désolé et c’était horrible de ce sentir comme ça. J’avais fait mal, mal à un être humain. Déjà c’était contre ma nature mais aussi c’était contre ma façon de faire, ma façon d’agir. Ce n’était pas moi, tout simplement. « C’est un peu con un mec tu sais. », soufflais-je dans l’espoir parfaitement stupide et inutile de retourner la situation. Prendre une fille pour une pute et attendre que la conversation s’améliore était la pire des conneries, mais c’était aussi la seule chose qui me venait en tête. M’excuser et m’expliquer. De toute façon elle était encore là pour une raison qui m’était complètement obscure. « On voit un décolleté et on se sent plus, comme si c’était trop compliqué de rester civiliser. Y’a genre "Sexe" qui s’allume dans notre cerveau avec plein de neon rouge. », c’était pas exactement ça pour moi, mais on était pas loin de la vérité, surtout à la fac ou tout le monde était bien décidé à coucher autant que possible pour se faire le plus de souvenir possible. « Ta raison de pas coucher le premier soir, ça fait de toi une fille bien. », finis-je par souffler en tournant de nouveau la tête. Sur ce point là j’étais sincère et sur de moi. Elle avait pas besoin d’écarter les cuisses dès qu’un mec le voulait. Avoir un peu de personnalité et savoir se battre pour ce qu’elle était n’était pas une connerie, au contraire, c’était déjà mieux que ce que la moitié des filles de cette soirée pouvait faire.
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Posté le Lun 4 Fév - 1:55
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La tension retombe, la honte l’inonde. Echange qui devient soudainement pesant, discussion qui crève lentement. Y’a la maladresse qui s’échappe du regard inquiet, la détresse dans les traits de la poupée. Face à cette vérité, celle qu’elle a essayé de lui arracher et que maintenant elle regrette d’avoir cherché. Un homme reste un homme. Réalité confuse, vérité diffuse. Pas d’espoir à avoir. Elle est habituée la beauté pourtant, mais ça lui pince le palpitant. Qu’elle ne soit qu’un objet de désir aux yeux du sexe opposé. Qu’une poupée qu’on use pour la soirée avant de la jeter. Bien matériel facile à se débarrasser. Et il l’observe le brun pour comprendre à quel moment il a merdé. Déceler les raisons de cet abandon. Mais elle ne le regarde plus elle la cohue. Déjà distante face aux interférences. Déjà rassurée dans l’idée qu’elle avait de ne pas craquer.
Malgré la tentation en fond.
Celle qu’elle ne comprend pas face aux fracas.

Y’a cette électricité latente, cette ambiguïté naissante. Qu’elle réfute et refuse. Pour son propre bien, pour son maintien. Car elle ne s’offrira pas au premier vaurien. Jolie diablesse qui invoque l’ivresse avant la détresse. Elle n’appartient à personne, furie qui préfère la solitude à la quiétude. Elle s’enferme dans cette gêne, déçue. Mais elle ne bouge pas pour autant la perdue. Attendant une raison pour rester, une opportunité pour comprendre comment fonctionne cet étranger. L’inconscience dans l’ignorance. Car elle n’est pas attirée par ce gamin, seulement par ce qui s’écoule entre ses veines. Mais elle n’en sait rien. Frêle monstre qui ne comprend pas cet univers de travers. Encore innocente face au danger tremblant. « Je… Je suis désolé. »  Et il se fait lâche l’audace. Le regard abaissé, les traits tirés. . « C’est un peu con un mec tu sais. »  Il essaie Jessie de se faire une plaidoirie. De retourner la situation pour se libérer de cette frustration.. Pour ne pas passer pour un con. Besoin de redorer son blason. De montrer qu’il n’est pas ce môme affamé. « On voit un décolleté et on se sent plus, comme si c’était trop compliqué de rester civiliser. Y’a genre "Sexe" qui s’allume dans notre cerveau avec plein de neon rouge. »  Et elle le regarde enfin la beauté pour murmurer un « je sais. »  discret.  Car elle est bien trop habituée. A ces intentions mal placées, à cette fatalité. Que les gars pensent avec leur caleçon plutôt qu’avec leurs cerveaux. Elle est presque tentée de lui avouer la vérité, de lui cracher que c’est une prostituée juste pour le gêner. Histoire de l’enfoncer. Mais elle garde le secret. « Ta raison de pas coucher le premier soir, ça fait de toi une fille bien. »  Et l’ironie, le compliment après les complications. La tentative de s’en sortir, de se rattraper, de sauveur l’honneur pour ne pas réveiller l’horreur. Elle ne cache pas son sourire sarcastique la sadique. Presque amusée par cette vérité faussée. Car elle n’a rien d’une fille bien. « Ouais on va dire… »  Mais elle est coupée la poupée dans ses mots délabrés. Quand la porte s’ouvre violemment, et qu’un gars débarque avec une fille dans ses bras. Gamine aux paupières fermées, aux traits relaxés, elle dort paisiblement. Tandis que le môme s’empresse à justifier un balbutiement. « Oh pardon je savais pas que c’était occupé. » Et elle sent le danger la beauté. Quand il renferme la salle de bain et qu’il se tire l’enfoiré avec la belle au bois dormant. Elle se soulève Kane, les phalanges serrées, besoin de vérifier que tout est moins noir que dans ses pensées. « Je reviens. » Et elle s’écarte de Jessie pour suivre la folie. Vérifiant dans quelques chambres, elle finit par retrouver le gamin avec quelqu’uns de ses copains. La fille à moitié dénudée sur les draps immaculés face à des loups affamés. Et elle vrille la poupée. Le contrôle s’effritant sous les secondes s’égrenant. Puis tout s’agite violemment. Quand on essaie de l’attraper pour mieux la bloquer, et qu’elle envoie son poing dans la gueule d’un étranger. Elle se débat le fracas sous les mains qui viennent de tous les côtés, envoyant sa jambe dans les parties de ces enfoirés pour s’en tirer et sauver cette pauvre gamine défoncée. Mais on finit par la paralyser, la tenant contre le mur fermement. « Il suffisait de demander si tu voulais participer. » Et elle voit rouge Kane. Elle a envie de tous les bouffer. Un par un.

Alors elle attend simplement une opportunité.
Pour tous les buter.

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Jessie E. Hassan
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Posté le Jeu 7 Fév - 14:39
Quelque chose était brisé, quelque chose que je ne pouvais réparer à présent et qui allait sans doute mettre fin à cette conversation. Et puis un mec finit par rentrer et l’occasion sembla rêver. Ne faisant pas trop gaffe à ce que lui faisait, je la vis simplement elle se lever et partir à sa suite. Je ne croyais pas trop à son retour et j’avais sans doute toute mes raisons. Restant à ma place, je fixais cette porte entrouverte comme dans l’attente de la voir passer sans revenir, mais à la place une réalité s’imposa et si… Si il y avait eu un danger ? Non c’était con, mais ce mec était rentré avec une fille à moitié consciente dans les bras non et si il voulait la faire vomir il aurait demandé à rester… Quand à Kane, elle n’avait pas aimé être prise pour un objet ce qui voulait dire que… Me redressant d’un coup, j’ignorais la migraine pour sortir de la salle de bain et ouvrir les portes une par une jusqu’à tomber sur une porte fermé que je défonçais en un coup de pied. La joie d’être un Traqueur, d’être plus puissant que ces hommes, résidait ici. Entrant dans la pièce, je vis Kane en prise avec deux gars alors qu’une autre était bel et bien inconsciente sur le lit. On était censé les protéger eux ? Ces humains ? Mais ils étaient les pires même entre eux !

Ne réfléchissant pas j’avais ignoré les ordres de l’un et l’invitation de l’autre. J’avais simplement avancé, saisit une gorge pour l’envoyer balader plus loin. Face au danger, ils laissèrent les filles tranquilles pour se jeter sur moi, mais ils furent tous maitriser en quelques secondes, la colère grognant bien trop violemment dans mes veines. Des os avaient été cassé et je fis pire sans doute. Je manipulais leur esprit pour leur faire voir le pire, pour que la peur s’insinue dans leurs veines et qu’ils se croient réellement en enfer. C’était des ordures, des pourritures qui quittèrent les lieux en hurlant et en se faisant dessus. Ils étaient beaux les prédateurs de l’espèce humaine. Posant finalement les yeux sur ma compagne de soirée, je lui posais une simple question, mais ma gorge était encore enrouée par la colère, « Ca va ? », mais ce ne fut pas vers elle que j’allais, mais bien vers l’autre fille qui n’était toujours pas revenu. Robe déchiré, aucune réaction, je retirais simplement ma chemise pour lui enfiler et faire en sorte que personne d’autre que nous ne puissions voir sa poitrine, puis je la pris dans mes bras après m’être assuré de bien avoir refermé tout les boutons. « Tu peux appeler les secours ? », soufflais-je simplement avant de la prendre dans mes bras et d’avancer vers la porte. Cette fille ne représentait pas réellement un poids pour moi et ce même si je n’étais pas le plus fort de l’institut. M’arrêtant devant Kane je lui tendis une main, un moyen de m’excuser de n’être peut-être pas arrivé assez tôt avant de reprendre, « Tu viens ? On va attendre dehors… », quand à porter plainte… Ça m’arrangerait si personne ne le faisait, après tout je n’avais pas envie d’être impliqué dans quoi que ce soit et c’était le bon moyen pour me faire engueuler par mes parents. J’en avais suffisamment entendu pour l’année et moins je pointais du doigt mon impulsivité, moins elle le verrait aussi. Après tout tout le monde avait bu ici non ?
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Posté le Ven 8 Fév - 14:53
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Echappée loin de la maladresse face à la situation alerte, abandon éphémère juste pour vérifier cet instinct amer. Celui que quelque chose ne tourne pas rond dans ce monde à la con. Face à ce visage insolent, traits d’un gamin qui sont trop bien fiers pour être sincères. Expression dégueulasse, doute tenace. Elle s’efface le monstre de la salle de bain pour enquêter sur le malsain. Car c’est plus fort qu’elle, elle a besoin de vérifier, d’exorciser la possibilité qu’elle a pu imaginer. Gamine qui voit le mal partout à cause de sa nature bancale. A cause de ses humains parfois trop hautains. Humanité désirée mais aussi réfutée. Elle fonce la poupée, tête baissée. Et elle finit par la retrouver la môme inconsciente, le corps dénudé et les paupières fermées. Face à cette bande d’enfoirés, tous affamés. Regards noirs et fantasmes dérisoires. Il tente de la bloquer la brune pour rajouter un divertissement à leur manège sanglant. Tandis qu’elle se débat la jolie pour leur faire ravaler leurs conneries. Pendant quelques minutes, elle s’en sort avant de finir plaquer contre un mur à proximité. Le corps paralysé par la carcasse d’un de ces chiens. Et elle sent ses mains contre son bassin, ses reins qui s’appuient contre les siens. Dégoût dans la trachée, envie de le saigner. Pourtant elle attend le moment d’inconscience, lorsque l’attention sera dirigée sur la blonde pour se débloquer et leur faire payer. Mais y’a la porte qui s’ouvre dans un bruit sourd, coup de pied brutal sous les prunelles interloquées. Invité qui ose interrompre le piège bestial. Jessie qui impose son mépris. Le regard brun retombe dans les rétines familières, et le déclic soudain.
La violence démente.

Le gamin il pète un cable, il attaque directement les inconscients. Balançant ses poings, maitrisant les gars en quelques fracas. Et elle observe la môme les gueules cassées, les traits horrifiés. Ces expressions qui se déforment étrangement, comme s’ils n’arrivaient pas à se sortir d’un cauchemar effrayant. Les mêmes qu’elle inflige elle aussi chaque nuit. Et les soupçons se dessinent lentement quand elle contemple chaque détail, qu’elle se concentre sur sa manière de bouger, sur ces adversaires terrifiés. Puis les hurlements, les cris oppressants. Ils fuguent les enfoirés, leurs jeans mouillés, leurs prunelles humides. Et elle comprend la beauté que l’étudiant n’est pas vraiment ce qu’il prétend. « Ca va ? »  Et elle met quelques secondes avant de réaliser la poupée, avant de s’ancrer dans la réalité sous le regard inquiet. « Oui, oui ça va. »  Mais Jessie il s’affaire déjà sur l’éclat, lui enlevant ses vêtements déchirés avant de retirer sa chemise pour mieux lui enfiler. Et Kane elle vient vite s’interposer, mémorisant d’un coup d’oeil la chair à nu de l’inconnu. « Attends. Faut mieux qu’elle soit totalement couverte. »  Puis à son tour, elle s’extirpe de sa robe sans pudeur, se retrouvant en sous vêtements sous les yeux du dément. Mais elle ne fait plus attention la tentation. Quand elle habille la jolie et qu’elle récupère la chemise pour s’enrouler dedans. Ses jambes à découvert, elle récupère son portable dans son sac sous les mots de l’écho. Appelant les urgences pour qu’il vienne récupérer la frêle gamine. Et ni une ni deux, Jessie récupère le corps inconscient pour la sortir d’ici, de cette soirée pourrie. Mais il s’arrête face à la beauté, lui tendant une main doucement avec son regard attendrissant. Et elle attrape Kane ses phalanges, enroule ses doigts avec les siens, se préparant aux regards gênants. « Tu viens ? On va attendre dehors… »  Elle acquiesce légèrement, avant qu’ils ne deviennent le centre d’attention de l’agitation. Prunelles toutes dirigées vers eux, curiosité piquée sous les enjeux. Elle veut s’éclipser la beauté, juste s’effacer dans la discrétion. Mais ils n’ont pas vraiment de solutions. Alors elle marche assez vite la gamine pour retrouver le bitume et la lune taciturne. Porte passée, liberté damnée. La brise vient ronger ses jambes en quelques frissons précipités. Et elle tremble la poupée, glissant ses mains sur ses bras. Puis elle ne dit rien, silencieuse sur le bord de route, attendant les sirènes avant d’enquêter sur le mystère incertain. Car elle veut savoir qui il est cet gamin. Mais elle finit par céder sous son impulsivité et les questions entremêlées. Persuadée qu’il est peut être comme elle. « Ils étaient terrifiés… »  Simple phrase pour ouvrir le sujet, le regard en coin pour observer les traits.
Tu peux plus te cacher.
Dis moi la vérité.

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Jessie E. Hassan
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Posté le Ven 8 Fév - 16:27
Ma gorge s’était légèrement noué en la voyant se déshabiller et c’est après avoir détourné les yeux que je me repris. Elle était étrange, vraiment, mais on avait bien mieux à faire comme partir d’ici. Finissant par prendre la victime pour nous faire sortir, je jouais des coudes un peu violemment jusqu’à retrouver l’extérieur et le silence en quelque sorte. Silence qui ne fut que de courte durée quand je me mis à nouveau à capter ses émotions. Le doute, je ne pouvais pas lui en vouloir de se demander ce qu’il avait bien pu se passer. Mais en revanche, l’entendre poser la question… Mon regard se décrocha un instant de la rue pour la regarder du coin de l’oeil. Une brève observation avant de me replonger dans une indifférence feinte. Il fallait trouver une réponse très vite et malheureusement je n’avais pas grand chose me venant en tête et c’était dramatique. Mes parents allaient me tuer, l’institut allait me bannir si je ne trouvais rien. « Si un mec te cassait la gueule alors que tu voulais violer deux filles tu ferais pas le malin. », soufflais-je le coeur battant un peu plus vite face à ce mensonge complètement inutile. Il n’y avait rien de convaincant la dedans et elle ne serait surement pas convaincu.

Il me restait une solution, mais les sirène des pompiers finirent par me sauver. Faisant signe à ces derniers que l’on était là, je m’avançais pour déposer la gamine avant qu’ils ne me propose pour moi une couverture de survie que je refusais. J’avais pas besoin de me réchauffer, j’avais juste besoin de leur dire qu’elle avait été agressé et que si ils n’avaient rien fait, elle avait peut-être du boire quelque chose pour la mettre dans cet état. Me retrouvant avec un billet, l’on m’invita à venir faire une déposition à la police le lendemain avant qu’ils ne repartent avec la volonté de la soigner. Tout ça m’avait accordé une pause, mais je doutais qu’elle ne laisse les choses passer, elle se posait encore des questions et je devais être un peu plus convaincant que ça. « Je me suis déjà battu violemment avec un mec et on va dire qu’il est encore dans le coma… Je suppose que ces connards pensaient finir de la même façon. », j’étais stupide en soit, j’aurais pu faire en sorte que les choses ne paraissent pas aussi violente mais… Elle était elle et je ne savais pas ce qui me retenait de la traiter comme n’importe quel autre femme. Elle n’était pas n’importe qui d’autre, elle était un mystère.

Je n’osais toujours pas la regarder, incapable d’assumer en face que je mentais. Pourtant c’était habituel chez moi, ma vie n’était qu’un mensonge, mais aujourd’hui, je n’en pouvais plus. « Je t’en voudrais pas si tu veux rentrer chez toi, je t’offre même la chemise. », l’humour suffirait peut-être à toute oublier, ou j’allais devoir mettre ça sur le compte de l’alcool… Oui c’était ce que j’allais faire, « Après on a tous beaucoup bu tu sais, ils ont peut-être balisé à mort à cause de ça. », ou simplement car ils avaient vu l’enfer dans toute sa splendeur. Ils avaient eu raison de pleurer et personne ne pouvait ignorer qu’il y avait bel et bien un problème de force aussi…. Mais pitié oublie ou crois moi.
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Posté le Ven 8 Fév - 17:38
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Elle ose la poupée l’audace face au lâche. Besoin de comprendre la nature, de s’identifier dans les traits usures. Désir de juste anticiper cette étrange connexion qui la tend depuis leur première discussion. Entre envie et folie. Entre incompréhension et tension. Jessie il joue au con. Depuis la première seconde, il tente de s’évader dans la luxure pour évincer les émotions. Et elle ne comprend pas l’éclat. Ce qu’il peut bien être ce gars. Alors elle lui rentre dedans sans gêne aucune, attaque dans le vif pour effacer les doutes corrosifs. Et il s’empêtre le gamin dans ce silence malsain. Requiem muet qui en dit long sur le manque de sincérité, qui rappelle les mensonges entiers. Couverture bien forgée, aucune fissure dans laquelle s’engouffrer. Il finit par répondre à côté, les traits indifférents face à l’accusation, face à cette interrogation à demi mots. « Si un mec te cassait la gueule alors que tu voulais violer deux filles tu ferais pas le malin. » Il se cache le brun dans les excuses faciles, les contextes futiles. Mais elle l’entend soudainement. Ce palpitant qui abandonne la lutte sous les battements. Myocarde qui explose contre la cage thoracique, qui s’abat violemment. Et le regard s’ouvre un peu plus grand face à l’inconscient. Plus besoin d’indice, plus besoin de piste.
Il ment.
Et elle comprend.
Que ce lien tremblant n’a rien de resplendissant.
Elle veut juste goûter à son sang.

Puis soudainement, les sirènes retentissent, sauvent les apparences quand les deux prennent leurs distances. Inconnus qui ne comprennent rien à cette cohue. Attirés irrémédiablement l’un envers l’autre. Mais se repoussant pour éviter le merdier conséquent. Jeu d’ombres, manège sombre. Elle se recule la beauté face aux pompiers, laissant Jessie gérer. Alors qu’elle se perd dans ses réflexions, les lèvres pincées et les joues empourprées. Presque honteuse face à ses fantasmes sanglants. Car elle ne lui veut aucun mal à l’inconscient. Et elle aurait du comprendre plus rapidement. Mais il est trop tard pour reculer à présent. Elle est piégée la poupée. Pourtant elle refuse d’être enfermée seule. Elle veut quelque chose de vrai, une information sincère pour le connaître. Et quand l’urgence repart, il revient l’hagard. « Je me suis déjà battu violemment avec un mec et on va dire qu’il est encore dans le coma… Je suppose que ces connards pensaient finir de la même façon. » Et elle ne répond rien la beauté, elle continue de dévisager ses traits. Car tout ce qui sort d’entre ses lèvres est mensonger. Et son regard abaissé ne fait que le confirmer. Il n’arrive pas à assumer même ça. Il est juste complètement paumé.
Qu’est ce qui peut être si important ?
Pour que ça te coûte autant d’en parler ?


Elle est face à un étranger Kane. Un étranger qui refuse de lui donner quoi que ce soit de véritable. Et elle arrive à douter de sa scolarité la gamine, jusqu’à même de son identité. « Je t’en voudrais pas si tu veux rentrer chez toi, je t’offre même la chemise. » Et il tente une diversion l’avorton. Misant sur une issue facile. La fuite pour éviter qu’il s’effrite. Mais elle ne va plus le lacer cet enfoiré. Pas tant qu’elle n’arrive pas à le cerner. « Après on a tous beaucoup bu tu sais, ils ont peut-être balisé à mort à cause de ça. » Et cette migraine qui a disparu au passage, sans doute un prétexte aussi. Pour la paumer un peu plus la jolie. Alors s’il veut jouer à faire semblant, elle peut en faire tout autant.  « Tu mens. » Elle dépose ses prunelles dans ses rétines cramées, les bras croisés.  « En faite je crois que tu me mens depuis le début. » Elle l’use la jolie, elle l’abuse. Sans même chercher à se dissimuler. Car elle veut l’intimider, le gêner. Et elle a compris ce qu’il le motive cet ahuri. Alors elle se rapproche de lui, creusant un peu trop la distance pour dessiner cette démence. Puis l’innocence.  « Mais je suis à moitié à poil et j’ai froid, plus le fait que j’habite dans un quartier pas très recommandable donc j’ai pas vraiment le choix que de rester avec toi. » Sourire léger sur ses babines aiguisées. Tandis qu’elle contourne le môme pour lui grimper dessus, lui sautant sur le dos, elle s’agrippe à lui la jolie. Glissant ses jambes autour de son bassin, passant ses bras autour de ses épaules. Elle ose l’ecchymose. Se rapprocher, réouvrir cette parenthèse de volupté. Et elle murmure tout doucement à ses tympans.  « Donc je veux bien que tu me ramènes chez moi s’il te plait. » Le souffle chaud se répercute contre sa nuque tandis qu’elle s’amuse l’hérésie. A le tourmenter, à le provoquer. Et elle continue de l’enfoncer.  «  Et tu peux me tenir par les cuisses. Promis je me vexerai pas. »
Invitation légère.
Début du calvaire.

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Jessie E. Hassan
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Posté le Lun 11 Fév - 14:38
Ces mots étaient tombé comme une vérité tranchante et j’étais resté là à la regarder, cherchant quoi lui dire alors qu’elle assurait que je mentais depuis le début. Oui, dans un sens, mais pas dans ce que j’avais dis. Je mentais sur celui que j’étais et sur ce qui s’était passé à la fin. Elle ne me laissa de toute façon pas répondre, s’approchant pour affirmer qu’elle n’avait pas le choix que de me laisser la ramener chez elle avant de me grimper sur le dos pour que je la porte. Refusant de la tenir là où elle m’avait invité à le faire, je me contentais de lui tenir les genoux avant de me mettre à marcher dans une direction quelconque, enfin pas si quelconque, je ne connaissais pas beaucoup de quartier pouvant répondre à ces critères. « Faut me dire ou tu habites. », soufflais-je toutefois avant de garder le silence et de m’interroger, longuement, sur le bien fondé de tout ça. Qu’est-ce que je foutais au juste ? On pouvait me le dire ? Pourquoi elle avait encore ses souvenirs ? Pourquoi je n’avais pas réglé le problème depuis longtemps ? Et pourquoi elle était là, sur mon dos, les fesses à moitié à l’air. Ils avaient eu peur, elle devrait se poser de vrai question ou tout simplement fuir, mais pas être sur mon dos. Les humains étaient définitivement étrange, quoi qu’elle l’était bien plus… Je devais lui faire peur.

Alors en sortie de cette zone pavillonnaire, non loin de là, je vis une ruelle ou je finis par m’y enfoncer avant de disparaitre des regards. M’arrêtant dans la pénombre, je saisis finalement ses cuisses avant de la faire pivoter sans vraiment lui laisser le choix pour la plaquer contre le mur avec précaution, mais sans douceur. Les mains sur ses cuisses, mon bassin se colla au sien d’une façon plus que subjective avant de souffler, la voix faussement rauque, « Et si en fais je te voulais depuis le début ? », si tout ça n’était qu’un coup monté ? C’était loin d’être le cas, mais je voulais lui faire croire pour qu’elle cesse d’être aussi imprudente. Elle ne devait pas poser de question, elle devait rentrer chez elle sans chercher. « Je suis bel et bien en psychologie, je sais beaucoup trop bien comment l’esprit des hommes fonctionnent alors qu’est-ce qui m’empêche d’avoir monté tout ce plan uniquement pour que tu finisses dans cette tenu et à ma merci ? », je savais être un prédateur, mais je ne l’étais pas là. J’étais sans doute menaçant, mais j’aurais clairement pu l’immobiliser plus que ça. Là, elle demeurait libre de ses mouvements, j’avais juste besoin de savoir pour décider, ce qui était stupide car les choses ne changerait plus. Elle avait un doute, elle devait oublier et le fait qu’elle soit étrange ne devait pas être une obstacle.

« Alors pourquoi t’es pas plus prudente ? », soufflais-je en la regardant. J’avais une vision précise de son visage et j’étais en position de force, pourtant je ne faisais rien, je cherchais simplement à comprendre pourquoi cette humaine n’était pas plus prudente, pourquoi elle ne prenait pas davantage de distance. Elle ne savait vraiment pas dans quel monde elle vivait et elle devait se montrer plus attentive.
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Posté le Mar 12 Fév - 23:32
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Impulsivité au bord de l’inconscience, instinct qui prend le dessus sur la cohue. Elle s’expose la poupée au danger. S’agrippant à cet étranger, elle offre une parenthèse. Avant les non dits et les compromis. Interdit qui cherche simplement à provoquer le mépris. Pour avoir une réaction sincère, pour comprendre le calvaire. Elle ruse l’usure. Torture légère pour ce gars amer. Et elle invoque ce contact opaque. Rapprochement impact après les frayeurs et l’horreur. Après les aveux et le jeu. Piège jamais vraiment terminé quand elle renferme ses jambes contre son bassin au malsain. Pas peur de sa noirceur. Pas peur de ses mensonges rancoeurs. Pas peur non plus de sa facilité pour le sexe opposé. Elle attire la beauté les emmerdes improbables et ce merdier abyssale. Mais elle ne dit rien contre le serein. La tête posée sur son épaule quand elle se repose légèrement loin des nuisances et des interférences. Confiance donnée à moitié et fierté rangée. Elle pique Jessie la jolie. Par cette ignorance, par cette innocence. Quémandant qu’il la ramène contre ses vérités faussées. Et il reste un peu con l’avorton. Paumé face à ce bout de femme étrange dans ses louanges. Contrant ses plans pour faire autrement. Il la maintient le gamin sans oser, sans la toucher.
De peur de la revoir s’échapper.

Et il commence à marcher quand elle se laisse bercée. Par cette cadence lente et contre cette carcasse béante. « Faut me dire ou tu habites. » Simple question pour mieux s’orienter. « Bayview. » Et le soupir muet sous les paupières fermées. Liberté totale envers ce bancal. Puis le chemin reprend lentement, sans qu’elle ne fasse un bruit derrière l’errant. Kane s’absente dans cette intimité, s’accroche à ce gars aux divers fracas. Sans douter un instant de ses antécédents. Et peut être qu’elle devrait la poupée. Car il l’emmène dans une ruelle mal éclairée et elle ne peut s’empêcher de sourire la beauté. Trop perchée pour vraiment se soucier. Persuadée qu’il n’osera jamais l’érafler. Mais les torts apparaissent quand il s’empresse. Lui et ses grandes mains pour la manipuler et la confronter. A cet avertissement entier. A cette adrénaline rêvée. Les doigts attrapent les cuisses pour les enserrer, emprise superficielle sur l’éclat de dentelle. Puis il la tourne tout contre lui, esquissant cette confrontation aux effluves de provocation. Regards accrochés et distance bousillée. Puis la brutalité, la violence précaire dans ce calvaire. Quand il la plaque contre le mur l’usure avant d’appuyer son bassin contre ses reins. Mouvements rapides et emprise livide. Elle gémit la jolie sous ce corps qui se presse. « Et si en fais je te voulais depuis le début ? » Et le mensonge grandiloquent, la voix rauque qui se moque. Elle n’arrive qu’à sourire la martyr. Car même si cette situation était vraie, elle n’aurait qu’à le saigner. Et c’est sans doute cette éventualité qui l’empêche de paniquer. « Je suis bel et bien en psychologie, je sais beaucoup trop bien comment l’esprit des hommes fonctionnent alors qu’est-ce qui m’empêche d’avoir monté tout ce plan uniquement pour que tu finisses dans cette tenu et à ma merci ? » Puis le rire tendre sous le monologue particulier, sous cet rôle qui s’est attribué. Elle n’y arrive pas la poupée à croire à ce merdier. Dans sa façon de se tenir, dans la liberté qu’il lui laisse la détresse. Elle pourrait le frapper pour se dégager mais elle s’abstient la poupée. Le scrutant de ses prunelles noires, elle contemple simplement ses traits un peu détachés par le danger. « Alors pourquoi t’es pas plus prudente ? » Et voilà la question qu’il veut lui poser, le besoin de comprendre l’étrangeté. De savoir pourquoi elle lui offre cette confiance éhontée. Et la main vient effleurer la mâchoire carrée dans une douceur délabrée. Puis elle se soulève un peu la poupée, elle crève cette distance minime pour déposer ses lèvres sur cette bouche acidulée. Baiser léger dans l’obscurité. Tendresse dans le manque de détresse. Elle ose Kane juste l’embrasser, écoutant ses instincts malsains pour céder à cette tentation, pour manifester sa fascination. Puis elle se recule légèrement l’enfant. Le regard rivé sur ce visage troublant. Puis la vérité. Celle qui quémande dans son plan délabré. «  Je ne crois pas que tu puisses me faire de mal. »
Ironie du sort sous les natures retords.
Mais elle a pas idée la poupée.
Qu’il pourrait la tuer.


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Jessie E. Hassan
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Posté le Mer 13 Fév - 9:22
Elle n’avait pas peur, je ne sentais pas la peur, elle ne m’étouffait pas, alors pourquoi ? J’étais en position de force, elle ne pouvait pas imaginer à quel point et elle n’avait pas peur… Pourquoi elle faisait ça, pourquoi elle ne se défendait pas ? Je ne comprenais rien, je voyais clair en elle et je ne comprenais rien. Et puis elle m’embrasse, elle me prend de court sans que je ne puisse réellement prévoir quoi que ce soit. Juste elle m’embrasse et moi je reste là à la regarder, incapable de réellement réagir comme j’aurais du, non, je me contente de lui répondre malgré la légèreté de ce baiser et quand elle s’éloigne, je suis plus perdu que jamais. Je n’étais pas du genre troublé normalement, encore moins par un être humain, pourtant c’était le cas à cet instant, j’étais troublé et elle reprit l’ascendant. Elle ne pensait pas que je puisse lui faire du mal ? Elle était pourtant si loin de la vérité. Certes ça irait à l’encontre du fait que je devais protéger les humains des monstres sous leurs lit et par conséquent en faire la démonstration serait vraiment idiot, mais c’était vrai, je pouvais lui faire mal, bien plus que n’importe qui ici et elle n’avait pas peur, pas à un seul moment. Alors qu’est-ce qu’elle cherchait au juste ? Elle était suicidaire ou elle en savait plus que n’importe qui ici ? Je ne savais pas, mais si c’était le cas elle n’aurait pas autant jouer avec le feu et j’aurais du sentir quelque chose en elle, un tressaillement de peur au moins. Quelque chose me prouvant qu’elle était belle et bien consciente du danger.

« Tu ne me connais pas. », soufflais-je en la regardant. Elle ne pouvait pas imaginer, « T’as aucune idée de ce qu’il se passe dehors, aucune idée du danger. Tu dois être plus prudente et ça commence par ne pas embrasser le mec qui te menace. » ajoutais-je en étant bien conscient que je n’étais pas son père, mais qu’il fallait qu’elle prenne la mesure de ses actes. Elle ne pouvait pas faire l’imbécile indéfiniment, elle devait être prudente, ne pas prendre de décision hâtive. « Si on te retrouve morte de cette ruelle tu vas croire qu’il va se passer quoi ? Une enquête bâclé avant qu’on ne décide que tu es juste tombé sur la mauvaise personne et que tu aurais du être plus prudente. », l’humanité lui donnerait que trop tard le même conseil que moi. Être plus prudente, mais elle ne pourrait plus rien y faire et même si ses chances contre un être humain étaient plus grande, ça ne serait jamais suffisant. La lâchant finalement, je lui tournais le dos avant de reprendre, « Allez montes. », autant que je la ramène chez elle avant que les choses ne deviennent vraiment plus difficile. Elle m’avait embrassé alors que j’avais sous entendu que je pouvais la tuer. Ça l’amusait, c’était ça le pire… Qu’est-ce qu’il n’allait pas chez elle au juste ?
     
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Posté le Lun 25 Fév - 0:51
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Aucune réaction, aucune agitation face aux menaces tenaces. Espoir doucereux sous le regard dangereux. Instinct qui reste endormi face au corps accolé. La poupée ne bouge pas face au fracas. Les traits détendus, le coeur perdu. Entre inconscience et démence. Entre indifférence et souffrance passée. Rappel de ce souvenir lointain, du sang sur ses mains. Elle n’oublie pas la jolie cette nuit. Où le monstre s’est réveillé pour arracher l’humanité. Cette respiration qui s’est essoufflée sous ses canines aiguisées. Elle n’oubliera jamais la beauté. Mais le brun ne lui inspire pas cette brutalité. Homme ignorant qui marche sur une corde tendue au dessus du vide. Il cherche à la protéger sans même se douter de cette nature particulière. De cette atrocité au travers de la chair. Et quand elle l’embrasse la jolie, il reste étourdi. Presque interdit face à cette frivolité, choqué par ses mouvements discrets. Mais il revient contre sa bouche le gamin pour piller les soupirs. Pour aspirer la martyr. Puis le retour en arrière, le recul en retrait tandis que les carcasses restent emmêlées. Contemplation face à l’étrangeté, incompréhension face à la beauté.  Elle joue encore Kane, à un jeu qui la dépasse amplement. Et elle devrait fuir à la place de sourire.

« Tu ne me connais pas. » Et elle a ce qu’elle mérite. Cette froideur après le fantasme, ce rappel tenace. Mais il ment Jessie plus qu’il récite ses interdits. Alors elle ne peut pas le cerner la beauté.   « T’as aucune idée de ce qu’il se passe dehors, aucune idée du danger. Tu dois être plus prudente et ça commence par ne pas embrasser le mec qui te menace. » Et il avertit encore l’ahuri, lui dicte ses conneries. Car une poupée devrait faire attention, ne pas attirer l’agitation. Mais il ne la connait pas lui non plus. Il n’a aucune idée de ce qu’elle est la tordue.  « Si on te retrouve morte de cette ruelle tu vas croire qu’il va se passer quoi ? Une enquête bâclé avant qu’on ne décide que tu es juste tombé sur la mauvaise personne et que tu aurais du être plus prudente. » Et il s’acharne le gamin à essayer. A clamer à la prudence plutôt qu’à la violence. Et ça l’agace l’audace. Ce besoin de la protéger, de la couver. Elle s’est échappée de son foyer pour cette même raison, pour s’éloigner des avertissements à la con. Et il la lache enfin le gamin. Abandonne ses reins pour lui tendre son dos. « Allez montes. » Mais elle n’est plus d’accord la poupée, plus l’envie de s’amuser. Elle s’écarte de lui la jolie pour tracer de son côté. « J’ai compris je ne t’embrasserais plus. Et tout le monde s’en foutrait si je crevais. Alors ne t’inquiètes pas pour moi je suis une grande fille. »  Puis le sourire ironique, l’éloquence sadique. Il doit la prendre pour une tarée sans doute. Mais qu’est ce qu’elle a en foutre.
De s’adapter à cette société.
On ne peut pas la buter.
Alors pourquoi se protéger ?

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Jessie E. Hassan
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Posté le Mar 26 Fév - 11:28
Plus je parle, plus je la sens s’enfoncer, quoi que j’ai pu dire, c’était une mauvaise chose car elle refusait de remonter et elle semblait vexée ou blessé. Soupirant alors, je ne comprenais pas ce qu’il y avait de mal à vouloir l’avertir sans rien lui dire. J’étais né pour protéger des humains comme elle, le minimum était de m’y tenir. « Si je m’inquiète. », répondis-je avant de faire quelques pas et de lui faire de nouveau face, « On se connait pas, ok, mais ça veut pas dire que je m’en foutrais si tu crèves justement. » et c’était le plus étrange. Quelque chose clochait dans ma tête. Quelque chose n’allait pas avec elle et je n’étais pas capable de l’expliquer, juste, ce n’était pas normal. « C’est mal de de pas te vouloir de mal ? », même si je l’avais menacé quelques minutes avant, je ne lui aurais fait aucun mal, sauf si elle était née des mauvais parents, mais j’en doutais, je l’aurais senti, deviné, elle était juste paumé, étrange mais paumé et il n’y avait aucun mal à ça. M’avançant de nouveau vers elle, je tentais un sourire timide, comme pour la rassurer sur le suite des événements, mais aussi et surtout pour ne plus laisser le problème grandir.

« Et ne plus m’embrasser c’est juste un conseil, parce que t’as dit pas être du genre à coucher le premier soir, mais très clairement, si tu continues à m’embrasser, c’est moi qui vais avoir du mal à respecter ça. », une tentative, sans doute ridicule de ne pas laisser le poison se répandre un peu plus. Ça n’aurait pas du avoir son importance dans mon coeur, j’aurais du pouvoir m’en détacher, mais cette fille, je n’avais pas envie de la quitter comme ça. J’avais envie de dire des choses, de poser des bases peut-être pour ne jamais donner suite, mais j’en avais besoin et ça impliquait un minimum de coopération. Alors je voulais que ce sentiment étrange disparaisse, que ces émotions négatives ne m’envahissent plus. J’avais besoin qu’elle reste et me regarde même si elle avait enfin la réaction la plus normal. J’étais illogique, incohérent, mais c’était elle qui me rendait comme ça, elle qui rendait les choses si compliqué en cet instant. Elle était un mystère que je voulais élucider et elle devait m’aider pour ça. Quitte à ce que je revienne sur ce que j’avais décidé pour elle.
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Posté le Jeu 7 Mar - 1:48
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Inquiétude mal placée, intérêt délabré. Il l’avertit le gamin de sa propre folie, la sermonne pour son élan de conneries. Besoin de rappeler l’inconscience dans ses nuisances. De lui donner de l’importance à cette démence. Monstre bien caché derrière les traits poupins, esprit malsain derrière les sourires en coin. Et cette désinvolture au bord des lèvres, cette indifférence qu’elle crache Kane, refus des conseils futiles, des avertissements livides. Car y’aura jamais personne pour se soucier de cette gamine perchée. Orpheline qui s’est construite sur les décombres d’une malédiction, héritage tragique d’une famille en perdition. Goût du sang sur la langue, fantasmes sanglants sous l’instinct béant. Poupée qui n’a pas choisi sa vie mais qui la subit. Elle s’en fout bien des interdits, des non dits. De ces règles toutes faites, de ces banalités défaites. Tu ne devrais pas réagir comme ça, ne fais pas ça. Elle emmerde ces leçons, elle survit à sa façon. Et il soupire le môme face à l’orgueil. « Si je m’inquiète. » Et ça l’étonne un peu l’éclat. Elle n’y croit pas vraiment à ces jolis mots en écho. Car il ne la connait pas. Il ne sait rien de ses fracas. Il n’a vu que cette façade peinturée, ce rôle perfectionné d’une gamine paumée. Pourtant il s’approche Jessie de l’hérésie. Il se rattrape à son mépris. « On se connait pas, ok, mais ça veut pas dire que je m’en foutrais si tu crèves justement. » Et elle ne se retient pas la brune de murmurer : « c’est absurde. » franchise insoumise. Car ça l’est toute cette situation délabrée. Incompréhension latente et fascination tendre. « C’est mal de pas te vouloir de mal ? » Et il s’acharne le gamin à comprendre ce mystère hautain, à la moraliser dans cette maladresse damnée. « Je n’ai pas dit ça… »  Et elle serre ses bras la môme pour lui faire face, un peu agacée mais aussi interloquée. Car elle n’arrive pas à le cerner cet étranger. Juste comprendre ce qu’il désire vraiment l’errant. « Et non ce n’est pas mal. Mais ça sert à rien de me moraliser. »  Et elle ne bougera pas la poupée de cette idée là. Car elle est comme ça. On ne la change pas. Elle aime cette adrénaline, cette impulsivité qui se reflète dans ses moments « d’inconscience ». Seul relent d’humanité qui lui reste dans cette société…

Et Jessie il s’avance encore, il détruit la distance. Un sourire timide sur les lèvres, comme pour la canaliser. « Et ne plus m’embrasser c’est juste un conseil, parce que t’as dit pas être du genre à coucher le premier soir, mais très clairement, si tu continues à m’embrasser, c’est moi qui vais avoir du mal à respecter ça. » Et la drague revient, se maintient. Jeu dangereux qui arrache un sourire naïf sur la bouche corrosive. Amusement face à cette vision erronée, cette fragilité d’un homme face au sexe opposé. Elle s’approche un peu plus la cohue. Juste pour le tourmenter, pour pimenter ce divertissement lancinant. Son nez venant flirter avec l’arête du sien, elle respire à l’orée de sa bouche comme une affamée. Se faisant tentatrice plutôt que manipulatrice. Et le regard se perd dans les prunelles misères. Contact électrisant, tension opaque. Elle s’amuse la gamine, tente d’être plus légère face à cette situation précaire. « Embrasser le premier soir ne veut pas dire que je vais coucher avec toi. »  Et le sourire en coin, le rappel soudain. Alors que la main se balade sur le torse doucement. « Mais je ne vais pas t’embrasser, vu que tu as du mal à te contrôler. »  Et elle s’écarte la poupée, comme une gamine inaccessible.
Car c’est ce qu’elle.
Un coeur glacé qui ne laisse aucun battement passer.

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